Des mots parmi les mots

Renaissance

Intuitivement, Poésitivement

« J’ai mal »

J’ai mal à mon plexus, il me chuchote d’accepter mes émotions,
Et que ce qui est là sur l’instant est toujours juste, même s’il existe un sentiment d’incompréhension,

J’ai mal d’avoir perdu tant d’énergie pour ce qui n’était pas moi, ce que je ne voyais pas,
De ne pas avoir compris de suite les messages de mon corps, c’est comme ça,

J’ai mal à mon petit cœur qui ne cherche que la paix intérieure,
Parce que lui ne souhaite que battre pour le meilleur,

J’ai mal à ma tête qui brûle de trop penser,
Et qui aimerait bien parfois « rendre son tablier »,

J’ai mal au dos, certainement trop de fardeaux,
Qui me demande de m’alléger, de déposer ce qui n’est plus pour moi sur le bas-côté,
pour éviter le lumbago,

Parce que le mal a dit qu’il est possible de ne pas connaître la maladie, la douleur,
Si tu fais le choix du cœur, et que tu écoutes les messages qui sont là pour te guider vers ta lumière intérieure, 

Que ces « J’ai mal » ne soient plus qu’un mauvais souvenir,
Pour aller vers ce que je suis vraiment et que j’ai envie de devenir 

Intuitivement, Poésitivement, Spirituellement

« Tourner la page »

Feuilleter, « dévorer », plaisir de tourner la page de cet ouvrage passionnant,
Se laisser absorber, s’évader, sentir sous ses doigts son doux crissement,

Page après page, du début à la fin, ressentir cette délicate sensation,
De plonger au cœur de la plume de l’auteur et de ses émotions,

Tourner la page de ton histoire d’amour, lorsque la fin du roman a « sonné »,
Et que des plus beaux moments tu souhaites rester « imprégné »,

Cet épisode parfois nécessaire ouvre la voie vers un autre chapitre,
Le temps de donner à ton histoire un nouveau titre,

Impermanence de la vie, chemin qui te conduit vers un ailleurs,
Lorsque tu n’es plus à ta place, pour t’amener vers un « monde meilleur »,

Tourner la page de ta carrière, pour ta protection, pour ta santé,
Pour un nouveau départ, pour mieux te retrouver,

« Le coucher de soleil est la preuve que les fins peuvent être belles »,
« La vie c’est comme un livre, il faut parfois tourner la page pour avancer », et déployer ses ailes

Intuitivement, Poésitivement

« Petite Flamme Insidieuse »

Doucement, elle vient te taquiner et te « réchauffer »,
Mais ce n’est pas cette petite flamme intérieure habituelle que tu connais,

Toi, si enthousiaste, si enjoué, si amoureux de la vie,
Elle est différente de cette lumière intérieure qui luit en toi et t’épanouit,

Petite flamme insidieuse à laquelle tu ne prêtes pas trop attention,
Et qui poursuit son chemin pas à pas dans ton corps, mais avec quelle intention,

Tu sembles pourtant briller à l’extérieur, nul ne peut percevoir ce qui se passe à l’intérieur,
Petite flamme insidieuse qui s’allume et lentement consume ta joie, ton être et ton cœur,

Tu n’as pas cherché à l’allumer, elle a trouvé son propre carburant, subtilement, habilement,
Elle s’est nourrie toute seule, elle a pris son temps, comme quelques braises, charbons ardents,

Douce et lente combustion, tensions, déconcentration, déshumanisation, mal-être,
Quelle est cette petite flamme insidieuse qui se promène dans tout mon être,

Je peux peut-être t’éteindre comme ce feu qui s’embrase, en l’arrosant abondamment,
Mais tu ne sembles pas l’entendre ainsi, tu as pris le temps de naître, tu veux rester maintenant,

Petite flamme insidieuse, qui es-tu pour être aussi puissante intérieurement,
Sans que je n’ai pu arrêter ta curieuse lumière et ce crépitement, 

Tu n’es pas comme les autres flammes, que l’on souhaite raviver,
La flamme de l’amour, la flamme de la joie, ou bien celle du feu de cheminée,

Toi, je veux t’éteindre, et retrouver celle ou celui que je suis, avant que tu ne viennes t’immiscer,
Comme le temps que tu as pris pour me consumer, je prendrai le temps pour que tu t’éloignes à tout jamais,

Petite flamme insidieuse, ton petit nom est Burn Out, j’ai trouvé une flamme avec bien plus d’ardeur,
Et si chacun l’allumait en soi, tu n’existerais sans doute même pas, c’est la flamme de mon Cœur