Des mots parmi les mots

Paix

Poésitivement

« Printemps 2020, je me souviendrai ! »

« Comme un air de nostalgie….sur certains aspects…. »

Je me souviens d’un certain Printemps 2020,
La nature renaissait, le soleil brillait de ses plus beaux rayons,
Et rien ne serait plus comme avant, une « sorte de choc » pour l’être humain,
Comme un « réveil soudain », comme une nouvelle vision,

Déstabilisation, questionnements, impuissance, « nouveau venu » dans nos vies,
Une perte de liberté dans nos gestes au quotidien, dans nos « habitudes de consommation »,
Mais un « rapprochement » entre les êtres humains, fondé sur la bienveillance,
 j’en éprouve presque de la nostalgie,
Une nouvelle atmosphère de paix, de calme, de compassion,

La faune, la flore, semblaient aussi apprécier ces instants,
Reprenant leur liberté, retrouvant l’essentiel de leur environnement,
Cette « nouvelle ère », on s’en serait bien passé ,
Mais pendant ce temps, chacun, chacune, semblait avoir revu ses priorités,

Celles qui au final, sont par essence celles de l’humanité,
Presque 2 ans se sont écoulés, « le naturel est revenu au galop », à quelques exceptions près,
Il en faudra du temps et bien plus encore pour « changer les mentalités »,
Cela ne mérite-t-il pas de s’interroger sur « les fondements de notre existence »,
Printemps 2020, je me souviendrai

Amoureusement, Poésitivement

« Au coin du feu »

Premiers frimas, fraîcheur pénétrante, en recherche de douceur,
De cocooning, réconfort, au coin du feu, je trouve la chaleur,

La vivacité des flammes, le crépitement du bois, instant de délicatesse,
Apaisement, détente, moment multi sensoriel,  comme une douce caresse,

Chaleur enveloppante, au coin du feu, relaxation, méditation,
Lecture de son roman préféré, ou juste rester en observation,

Devant l’ardeur des flammes, et vivre cet instant magique,
Frissons envolés, partir vers le sommeil en douceur, au coin du feu, soporifique,

Sensation de plénitude, de bien-être, de calme, de paix intérieure,
Sentiment de sécurité,  douce chaleur, un pur bonheur,

Au coin du feu, bulle de sérénité, « ma bulle », pour me réchauffer,
Me détendre, me poser, dans cet atmosphère hivernale, et m’apaiser

Intuitivement, Poésitivement

« Courir après quoi »

Sommes-nous nés pour courir, d’où vient ce sentiment que le temps file à tout vitesse,
Que cette course est sans fin, courir après quoi, et générer du stress,

Redécouvrir un nouvel art du temps, en ralentissant, en étant reconnaissant,
En donnant un sens et de la valeur à nos actions, et moins courir après le temps,

Comme un hamster dans sa roue, nous tournons,
Nous courons, toujours en quête d’une éternelle satisfaction,

Efforçons-nous d’attendre moins de l’extérieur,
Pour ne plus courir après un hypothétique bonheur,

Courir après l’espoir, courir après la reconnaissance,
Courir après « on ne sait pas toujours quoi », juste par « fausse croyance »,

Courir après quelque chose, ou courir pour échapper à quelque chose,
Est-ce que cette « fuite en avant perpétuelle » n’est pas épuisante, penser à appuyer sur « Pause »,

Pour ne plus courir après soi-même et connaître le plaisir de la pleine présence,
Courir après quoi, la destination étant la même pour tous, le jeu de la vie à savourer en pleine conscience,

 N’en vaut-il pas la joie, et accepter de se déconnecter du culte de l’urgence,
Reprendre le pouvoir sur son temps pour ne plus « courir après on ne sait quoi » et apprécier aussi des instants de silence

« En voulant tout vivre, on finit par ne rien vivre » Patrick Viveret