Des mots parmi les mots

Covid

Poésitivement

« Printemps 2020, je me souviendrai ! »

« Comme un air de nostalgie….sur certains aspects…. »

Je me souviens d’un certain Printemps 2020,
La nature renaissait, le soleil brillait de ses plus beaux rayons,
Et rien ne serait plus comme avant, une « sorte de choc » pour l’être humain,
Comme un « réveil soudain », comme une nouvelle vision,

Déstabilisation, questionnements, impuissance, « nouveau venu » dans nos vies,
Une perte de liberté dans nos gestes au quotidien, dans nos « habitudes de consommation »,
Mais un « rapprochement » entre les êtres humains, fondé sur la bienveillance,
 j’en éprouve presque de la nostalgie,
Une nouvelle atmosphère de paix, de calme, de compassion,

La faune, la flore, semblaient aussi apprécier ces instants,
Reprenant leur liberté, retrouvant l’essentiel de leur environnement,
Cette « nouvelle ère », on s’en serait bien passé ,
Mais pendant ce temps, chacun, chacune, semblait avoir revu ses priorités,

Celles qui au final, sont par essence celles de l’humanité,
Presque 2 ans se sont écoulés, « le naturel est revenu au galop », à quelques exceptions près,
Il en faudra du temps et bien plus encore pour « changer les mentalités »,
Cela ne mérite-t-il pas de s’interroger sur « les fondements de notre existence »,
Printemps 2020, je me souviendrai

Intuitivement, Poésitivement

« L’ennemi invisible II »

Je n’ai plus parents, ni grands-parents,
Ceux susceptibles d’être touchés de plus près par cet ennemi invisible préoccupant,

Pourtant, depuis le début de cette pandémie, ces « nouvelles habitudes de vie »,
Quelque peu perturbantes, je les ai acceptées, et reste dans l’incompréhension que cela ne soit pas toujours compris,

Le message est clair, se protéger les uns, les autres, « se priver » de ce qui nous animait avant,
La terre entière est concernée, alors pourquoi parler de complot, avec tant de jugements,

Ce climat d’incertitude est anxiogène pour les uns et pour les autres, et des discours parfois décrédibilisants,
Mais je crois en une solidarité, qui commençait à naître lors du premier confinement, mais qui n’a pas perduré dans le temps,

Certains se pensent invincibles, ou ne pensent pas à autrui,
J’ai pourtant côtoyé des personnes qui réfléchissaient ainsi,

Et qui ont rencontré de près l’Ennemi Invisible,
Depuis, elles n’ont plus la même vision, et ne sont plus impassibles,

Entendre aujourd’hui que si nos proches sont touchés de plein fouet,
Qu’il faudra faire un choix, une « sélection » d’âge, et laisser une famille pleurer celui ou celle qu’elle a aimé(e),

Lorsque j’entends le mot « guerre », cela me donne le frisson,
J’aimerais entendre solidarité, cohésion, à l’unisson,

Mais est-ce la seule solution pour venir à bout de cet ennemi invisible,
Que de parler de guerre, et susciter agressivité, sentiments négatifs, incompréhensible,

Deuxième vague, déni, incompréhension, entêtement, rébellion, impuissance,
Ennemi Invisible, épisode 2, en espérant au plus profond de mon cœur un « scénario » de prises de conscience,

Je n’ai plus de parents, ni grands-parents, mais je ne peux raisonner ainsi,
Même s’il reste quelques années de vie à « nos aînés », elles méritent qu’on les protège aussi,

Je ne suis pas invincible, je ne suis pas intouchable, je ne suis pas invulnérable,
Mais je peux en cette période très particulière de ma vie sur Terre être responsable,

Incertitude sur les prochains mois, questionnements sur notre liberté,
Des choix difficiles mais nécessaires, lorsqu’il est question de Santé

Intuitivement, Poésitivement

« L’ennemi invisible I »

Né en Chine, en 2019, tu as pris ta place, internationalement,
Tu t’es imposé en si peu de temps,

Invisible, silencieux, et pourtant si puissant,
Non maîtrisable, même par les « plus grands »,
La seule solution pour te « contenir » fut le confinement,

Ennemi invisible, cette année 2020 est la tienne, on ne parle que de toi, de ton invasion,
J’ai cru un instant que ta venue enseignerait à chacun la nécessité d’une cohésion,
Puis, peu à peu, sauf pour certaines exceptions,

L’oubli, le retour à l’individualisme, l’agressivité parfois, les discours contradictoires, l’ego quoi !
Mais toi, toujours debout, tu es toujours là, même si on ne te voit pas,

Covid 19, c’est ton nom, tu m’auras appris,
Que même si on souhaite rendre l’invisible visible,
Avec toi ce n’est pas possible,

Seuls des efforts partagés, de la solidarité pour t’évincer,
Une intelligence collective et non « diviser pour mieux régner »,

Permettront de te faire appartenir au plus vite au passé,
Et que la page « Ennemi Invisible » puisse se tourner,

En attendant ta disparition, il faut vivre avec toi,
Masqués, aseptisés, immunisés, prudents, vigilants, pour que tu ne nous atteignes pas,

Lorsque tu seras vaincu, j’aimerais tant que cela ait servi à l’humanité,
De mieux se comprendre, de mieux communiquer,

Car devant toi, ennemi invisible, nous comprenons que notre « pouvoir » le plus précieux n’est ni l’argent, ni l’ego, ni la domination, … mais la Santé

Intuitivement, Poésitivement

« Confinement Quésaco »

Confinement, qu’est-ce donc, je n’ai jamais entendu parler de cela ?
J’ouvre mon dictionnaire et je lis isolement, enfermement, oh la la !

Alors à cet instant, j’ai deux choix, rire ou pleurer, résister ou accepter !
Confinement, viens-tu toucher à ce qui m’est de plus cher, ma liberté !

Qui t’a envoyé dans ma vie, ce petit « ennemi invisible » dont on ne fait que parler,
Bon, puisqu’il le faut, à quoi bon se lamenter, à quoi bon résister !

Voyons plutôt ce que tu peux m’apporter de bon, ne sait-on jamais !
Curieusement, je prends le temps, je découvre mon potentiel de créativité,

Il a fallu que je sois confinée pour découvrir que je savais écrire,
Que j’aimais faire vibrer les cœurs avec mes mots, une passion que j’allais découvrir,

Le confinement, rester à l’intérieur et découvrir toutes ses plus belles ressources,
Aller chercher à l’intérieur de soi, mieux se connaître, être moins dans une « course »,

Confinement, invitation à l’introspection, à revenir à l’essentiel, savourer les plus petits plaisirs quotidiennement,
Ceux que l’on avait presque oubliés dans notre vie « d’avant », car il y a le pré et le post confinement,

Incertitude sur les prochains mois, questionnements sur notre liberté,
Des choix difficiles mais nécessaires, lorsqu’il est question de Santé,

Moins de liberté certes, pour mieux en profiter lorsque tout ceci sera fini,
Bref, je suis confinée mais j’ai choisi de positiver et si c’est pour sauver des vies !