Aux quatre coins de la planète, la poésie rassemble,
Comme une famille qui partage les mêmes valeurs, tous ensemble,
Une passion, une inspiration, une intuition, en y mettant l’intention,
Et le bonheur de partager ses créations,
La richesse des différences de styles, la découverte, le voyage, les mots sur la toile qui s’éparpillent,
Planète poétique, émotionnelle, bienveillante, je suis si heureuse de faire partie de cette grande et belle famille
Pieds nus sur le sable blond, à peine tiède, c’est le bonheur,
L’eau salée et glacée de l’hiver vient les recouvrir, j’apprécie cette fraîcheur,
Le sang se glace, les pieds rougissent, mais j’aime ça, c’est vivifiant,
Un léger « choc thermique » qui anesthésie, qui paralyse mais si revigorant,
Puis, je ralentis ma marche, pour sentir s’enfoncer dans le sable ma voûte plantaire,
Qui peu à peu disparaît et se laisse envelopper du « sable mouvant » de la mer,
Elle est chouette cette sensation, alternance entre « chaud et froid »,
C’est bénéfique pour la circulation sanguine, énergisant et apaisant à la fois,
Mes pieds confinés tout l’hiver ont « kiffé » de pouvoir goûter à cette liberté,
Oxygénés, relaxés, gratitude pour cette journée, bref, c’est le Pied !
Doucement, elle vient te taquiner et te « réchauffer »,
Mais ce n’est pas cette petite flamme intérieure habituelle que tu connais,
Toi, si enthousiaste, si enjoué, si amoureux de la vie,
Elle est différente de cette lumière intérieure qui luit en toi et t’épanouit,
Petite flamme insidieuse à laquelle tu ne prêtes pas trop attention,
Et qui poursuit son chemin pas à pas dans ton corps, mais avec quelle intention,
Tu sembles pourtant briller à l’extérieur, nul ne peut percevoir ce qui se passe à l’intérieur,
Petite flamme insidieuse qui s’allume et lentement consume ta joie, ton être et ton cœur,
Tu n’as pas cherché à l’allumer, elle a trouvé son propre carburant, subtilement, habilement,
Elle s’est nourrie toute seule, elle a pris son temps, comme quelques braises, charbons ardents,
Douce et lente combustion, tensions, déconcentration, déshumanisation, mal-être,
Quelle est cette petite flamme insidieuse qui se promène dans tout mon être,
Je peux peut-être t’éteindre comme ce feu qui s’embrase, en l’arrosant abondamment,
Mais tu ne sembles pas l’entendre ainsi, tu as pris le temps de naître, tu veux rester maintenant,
Petite flamme insidieuse, qui es-tu pour être aussi puissante intérieurement,
Sans que je n’ai pu arrêter ta curieuse lumière et ce crépitement,
Tu n’es pas comme les autres flammes, que l’on souhaite raviver,
La flamme de l’amour, la flamme de la joie, ou bien celle du feu de cheminée,
Toi, je veux t’éteindre, et retrouver celle ou celui que je suis, avant que tu ne viennes t’immiscer,
Comme le temps que tu as pris pour me consumer, je prendrai le temps pour que tu t’éloignes à tout jamais,
Petite flamme insidieuse, ton petit nom est Burn Out, j’ai trouvé une flamme avec bien plus d’ardeur,
Et si chacun l’allumait en soi, tu n’existerais sans doute même pas, c’est la flamme de mon Cœur
La sève de la vie coule dans mes mains,
Naturell’Mains, comme l’arbre, sans me soucier du lendemain,
Tout cela est possible, lorsque j’accueille et ouvre mon cœur,
A l’instant présent, parfaitement alignée et ancrée, énergie de douceur,
Mes mains qui créent, mes mains qui sèment des graines de bonheur,
Naturell’Mains, les racines se déploient et laissent jaillir la lumière de mon cœur,
Cette lumière qui ressemble à cet arbre majestueux dont j’admire la splendeur,
Mes mains qui caressent, mes mains qui déposent mes mots sur le papier,
Naturell’Mains, naturellement, donner, recevoir, sentir, toucher, semer,
La sève de mon cœur circule jusque dans mes mains,
Connexion entre Terre et Ciel, et lorsque tout est en harmonie, comme l’arbre, j’évolue et grandis Naturell’Mains