Atmosphère volcanique, le calme avant la tempête, Feu intérieur, que tu ne parviens pas toujours à contenir, lave en fusion, mystérieuse et discrète,
Croûte corporelle qui se fissure à chaque émotion, formant des plaques de colère, De tristesse, de peur, de dégoût, avant le tremblement de terre,
Tel un geyser, soudainement, c’est l’éruption de sentiments, de sensations, Il te faut vite éteindre la cheminée de ce volcan d’émotions,
Ce magma bouillonnant, qui ne demande qu’à déborder et exploser, Accueillir l’émotion plutôt que l’éteindre, ne pas les nier,
Vivre ces ondes sismiques, les accepter, pour éviter le séisme, Volcan d’émotions revenant au calme, retour à l’optimisme,
Ancrage, observation, introspection, l’image du volcan calme dans un paysage paisible, en sommeil, éteint, N’est autre que ton corps qui ne demande qu’à laisser place à un espace d’émotions plus serein,
Emotions de joie, d’amour, pour faire jaillir la lumière, le magma de ton cœur, Volcan de sensibilité, de délicatesse, d’émotivité, de douceur
Elle émane d’une lecture conseillée par une amie « Embrasser l’inconnu », livre écrit par Aurélie Delahaye, dans lequel l’auteure quitte tout avec un objectif « Distribuer le bonheur ». (Livre en cours de lecture)
Et inspiration qui naît aussi de mon expérience, de mon parcours, de la joie que j’éprouve lorsque je fais le constat qu’un simple sourire, une simple main tendue, une petite surprise inattendue, un petit mot doux, une attention du cœur, créent le sourire et le bonheur dans le cœur de l’autre.
Nul besoin de grandes démonstrations, ou de notion de possession/matérialisme comme la société peut l’inculquer pour semer des graines de joie et de bonheur autour de soi….
« Semer le bonheur »
Le monde est un jardin qui a besoin d’amour, Et si on y semait des graines de bonheur chaque jour,
Semer le bonheur avec un sourire, Une parole réconfortante, un regard peuvent suffire,
Quelques petites gouttes de douceur dans l’intention, Distiller le bonheur, partager, offrir « des petits bouts de soi » avec attention,
Echanger quelques mots avec un inconnu, au hasard de ton chemin, Semer le bonheur avec « des petits riens »,
Nul besoin de rechercher la complexité pour diffuser la joie et lire sur les visages des sourires enchanteurs, Simplement par la valeur de ton cœur, tu pourras semer le bonheur
Un soir d’Automne, sans savoir, sans anticiper, Tu nous proposes de nous évader, de nous laisser porter,
Vers un lieu mystérieux, un endroit qui nous laisse sans voix, Je ne le connais pas, je ne sais pas où l’on va,
C’est l’heure où le soleil s’apprête à disparaître de notre ciel, Le temps du « plongeon solaire », le temps où tout s’arrête et qui nous rappelle combien la nature est belle,
Pas d’indices, juste attendre pour découvrir, C’est bon de ne pas savoir, juste pour le plaisir,
Un chemin emprunté au cœur d’une immense forêt de pins, insouciance, Sentier perdu au milieu de nulle part, tu es notre guide, confiance,
Le ciel qui s’obscurcit peu à peu, douce lumière solaire encore présente, juste magique, Nous pressons le pas pour ne pas en « rater une miette » et là, devant nous, magnifique,
Cette immensité sableuse, qui se dresse devant nous, le spectacle est juste au sommet, Tu nous l’as promis, ce plongeon solaire insolite, tu nous as bien dit qu’il se méritait,
Gravir la dune, déployer son énergie pour pouvoir admirer à sa cime, Ce pourquoi tu nous as amenées là, nous sommes seules au monde, respirant ce doux parfum maritime,
Et là, c’est le frisson, pas de mots, comme paralysée par cette beauté sous nos yeux, « Notre » étoile de feu brillant de ses plus beaux rayons, qui descend lentement dans l’océan, qui l’accueille à bras ouverts, juste fabuleux,
Je me sens si petite dans cette immensité, si bien dans ce silence juste « rompu » par le son des vagues, si bienfaisant, Il n’y a personne, juste toi, juste moi, juste nous, Somipa, pour savourer pleinement cet instant,
Juste vivre le moment présent, cette féerie, plongeon solaire insolite, waouh, Plus rien d’autre n’existe à cet instant, « perdues » au cœur de la nuit, au cœur des dunes, au cœur de l’océan, au cœur de nous,
Le Bonheur est la seule chose qui se double ou se triple…si on le partage, Une atmosphère particulière ce soir-là, juste nous trois, plongeon solaire insolite, lire la joie sur nos visages
Pieds nus sur le sable blond, à peine tiède, c’est le bonheur, L’eau salée et glacée de l’hiver vient les recouvrir, j’apprécie cette fraîcheur,
Le sang se glace, les pieds rougissent, mais j’aime ça, c’est vivifiant, Un léger « choc thermique » qui anesthésie, qui paralyse mais si revigorant,
Puis, je ralentis ma marche, pour sentir s’enfoncer dans le sable ma voûte plantaire, Qui peu à peu disparaît et se laisse envelopper du « sable mouvant » de la mer,
Elle est chouette cette sensation, alternance entre « chaud et froid », C’est bénéfique pour la circulation sanguine, énergisant et apaisant à la fois,
Mes pieds confinés tout l’hiver ont « kiffé » de pouvoir goûter à cette liberté, Oxygénés, relaxés, gratitude pour cette journée, bref, c’est le Pied !
